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Les jours de juin 40

Récits des témoins, réunis par René Rioul

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Evénements historiques

Vendredi 10 mai 1940
– À 4h35, attaque allemande simultanée sur les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France.
– À 6h35, déclenchement de la « manœuvre Dyle » : trois armées entrent en Belgique : au nord, vers les Pays-Bas, la 7ème Armée (Général Giraud) ; au centre, le corps expéditionnaire britannique (Général Lord Gort) ; plus à l’est, la 1ère Armée (Général Blanchard), appuyée par une partie de la 9ème Armée (Général Corap).

Dimanche de Pentecôte 12 mai
– Les blindés allemands se ruent sur les Ardennes, réputées infranchissables, pivot et point faible du dispositif.
– Les Allemands traversent la Meuse à Dinant et Sedan le 13.

Lundi 13 à Mercredi 15
– Bataille de chars à Gembloux et Hannut (Belgique). Succès tactiques du corps de cavalerie (général Prioux), regroupant la 2ème et la 3ème Divisions Légères Mécaniques (DLM). L’avance allemande est retardée, mais non brisée.

Mardi 14
– La 9ème Armée (Corap) est enfoncée et disloquée dans la région de Sedan (Ardennes). Brèche de 50 km, dans laquelle se ruent 1200 chars allemands.

Mardi 14 à Samedi 18
– Combats violents à Stonne (Ardennes), perdu et repris au moins quatre fois, et à Monthermé (Ardennes). Une ligne de résistance s’organise pour barrer à l’ennemi la route du sud ou du sud-ouest, mais les unités blindées allemandes foncent vers l’ouest.

Mercredi 15
– Combat de La Horgne (Ardennes). Percée des Allemands jusqu’à Montcornet (Aisne). Ordre de repli général des troupes combattant en Belgique. Destruction ou dispersion des 1ère et 2ème DCR (divisions blindées). Limogeage du général Corap (9ème Armée) remplacé par le général Giraud. Capitulation des Pays-Bas.

Jeudi 16
– Paris se sent menacé : autodafé d’archives du quai d’Orsay.

Dimanche 19
– Limogeage du général en chef Gamelin, remplacé par Weygand. Capture de l’état-major de la 9ème Armée (Giraud). Mise en place d’un front continu sur la Somme et l’Aisne, la « ligne Weygand ».

Dimanche 19 et Lundi 20
– Avec la 4ème DCR, formée dans l’urgence, le colonel De Gaulle (nommé général le 22) contre-attaque victorieusement à Montcornet.

Lundi 20
– Prise d’Amiens et d’Abbeville (Somme). Le 22, massacre de 98 civils à Aubigny-en-Artois (Pas de Calais).
Du 24 au 26, arrêt de l’avance allemande, sur ordre d’Hitler.
Du 22 au 25 mai, bataille et chute de Boulogne. L’armée allemande a atteint la mer, les troupes anglaises et françaises du nord sont encerclées.

Dimanche 26
– Début de l’opération « Dynamo » (rembarquement à Dunkerque) pour 340.000 Britanniques.
Le 28, massacre de 80 civils à Oigny (Pas de Calais).

Mardi 28
– Capitulation de la Belgique.

Début le 25 mai du siège de Lille, où se sont retranchées 6 divisions des 1ème et 7ème armées sous le commandement du général Molinié : ces troupes, en mission de sacrifice, auront permis au gros des forces françaises et anglaises de gagner Dunkerque, mais sont contraintes à la capitulation le 1er juin à l’aube.

Du 27 mai au 4 juin, contre-attaques répétées de la 4ème DCR (De Gaulle) sur Abbeville. Échec de la tentative de rupture de l’encerclement des Armées du Nord.

Du vendredi 31 au mardi 4 juin
– Siège puis chute de Dunkerque. Embarquement de 120.000 Français. Sacrifice de la 12ème DIM (général Janssen).

Du mercredi 5 juin au vendredi 7
– Bataille de la Somme. Le front est percé sur l’Aisne le 6 et sur la Somme le 7.
– Prise de Rouen par l’armée Rommel le 8.

Lundi 10
– Déclaration de guerre de l’Italie. Le gouvernement se réfugie à Tours (Indre et Loire).

Mardi 11 juin.
– Paris est déclaré « ville ouverte ».

Mercredi 12
– Prise de Châlons/Marne (Marne) et de Château-Thierry (Aisne) par l’Armée von Rundstedt. Chute de St-Valéry en Caux (Seine Maritime).

Vendredi 14
– Prise de Paris. Attaque de la ligne Maginot dans le secteur de la Sarre.

Samedi 15
– Le gouvernement se réfugie à Bordeaux. Attaque allemande sur le Rhin. Prise de Bourges (Cher).

Dimanche 16
– Démission de Paul Reynaud, chef du gouvernement, remplacé par le maréchal Philippe Pétain.
Prise de Besançon (Doubs) et d’Orléans (Loiret).

Lundi 17
– L’armée Guderian à Pontarlier (Doubs) : les Armées du Nord-Est sont complètement encerclées. Prise du Creusot et de Chalon/Saône (Saône et Loire), de Dijon (Côte d’or), de Colmar (Haut-Rhin) et Metz (Moselle). Combat sur la Loire à Sully (Loiret).
De Gaulle s’envole pour Londres.
Discours de Pétain à la radio, appelant prématurément à la cessation des combats.

Mardi 18
– Prise de Mulhouse (Haut Rhin), Belfort (Territoire de Belfort) et Lons-le-Saunier (Jura).
Appel du général De Gaulle à la radio de Londres.

Mercredi 19
– Prise de Roanne (Loire), Lyon, Cherbourg (Manche), Nantes et Strasbourg (Bas-Rhin).
– Nuit du 19 au 20, à St Nazaire (Loire Atlantique), appareillage du cuirassé (inachevé) Jean-Bart pour Casablanca : exploit technique sous le feu ennemi.

Mercredi 19 et Jeudi 20
– Bataille de Saumur (Maine et Loire) : les élèves-officiers de l’École d’application de la Cavalerie interdisent le passage de la Loire entre Gennes et Montsoreau (Maine et Loire).

Samedi 22
– Signature de l’armistice à Rethondes (Oise) : son application est différée jusqu’à la signature du cessez-le-feu avec l’Italie. Pierre Laval entre au gouvernement Pétain. Sur le front des Alpes, la 6ème Armée hétéroclite du général Olry résiste à la fois aux Allemands et aux Italiens.

Mardi 25 – 0h35, Cessez-le-feu.

Lundi 1er juillet
– Reddition des 22.000 derniers défenseurs de la ligne Maginot.

Bilan. Pertes militaires françaises en mai-juin 1940 : 58 829 tués (Source : Ministère de la Défense). Pertes civiles : environ 20 000 morts.

Sur l’ensemble des événements, consulter :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_France

ou: https://fr.wikipedia.org/wiki/Juin_1940

Sur les conditions de l’armistice :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Armistice_du_22_juin_1940

Lire, parmi beaucoup d’autres ouvrages :

Marc BLOCH, L’étrange défaite, coll. Folio-histoire, éd. Gallimard, 1990, 328 p. Livre fondamental, écrit dès l’été 1940 et publié pour la première fois en 1946 : le témoignage et les analyses saisissantes d’un officier d’état-major qui était aussi un immense historien et un grand patriote, et qui devait être fusillé par les Allemands en 1944 pour faits de Résistance.

Jean-Louis CRÉMIEUX-BRILHAC, Les Français de l’an 40, Gallimard, 1990, tome 1, La guerre oui ou non ?, 647 p., tome 2, Ouvriers et soldats, 740 p. Histoire politique de la préparation de la guerre, état et évolution de l’opinion, production du matériel militaire, conduite des opérations. Une somme sur tout ce qui touche aux aspects déterminants du conflit.

Jean-Pierre AZÉMA, 1940, l’année terrible, éd. du Seuil, 1990, 384 p., 35 courts chapitres consacrés à autant de thèmes ou d’événements particuliers.

Christine LEVISSE-TOUZÉ (Sous la direction de), La Campagne de 1940, éd Tallandier, 2001, 585 p. Actes d’un colloque où ont été étudiés de nombreux sujets particuliers.

Pierre MIQUEL, L’exode, 10 mai-20 juin 1940, éd. Plon, 2003, 451 p.

Christophe DUTRÔNE, Ils se sont battus, mai-juin 1940, éditions du Toucan, Paris, 2010, 224 p. « Beau livre », associant à un exposé très clair des opérations militaires, soutenu par des cartes, de nombreux fragments de témoignages et une collection exceptionnelle de photos.

Claude QUÉTEL, L’impardonnable défaite, 1918-1940, éd. J-C Lattès, 2010, rééd. Perrin, dans la coll. « Tempus », 2012, 477 p. Des causes aux conséquences.

Dominique LORMIER, La Bataille de France, jour après jour, mai-juin 1940, Le Cherche Midi, 2010, 615 p.

Roger BRUGE, Les combattants du 18 juin, t. 1 « le sang versé » ; t. 2 « Les derniers feux » ; t. 3 « L’armée broyée » ; t. 4 « Le cessez-le-feu ; t. 5, « La fin des généraux », Fayard 1982-1989. Série de monographies sur les combats du front nord-est au cours de la dernière quinzaine de juin 1940.

Éric ALARY, L’exode, éd. Perrin, 2010, dans la coll. « Tempus », 2013, 640 p. Etude systématique des faits fondée tant sur les témoignages que sur les archives administratives.

Jean-Luc LELEU, Françoise PASSERA, Jean QUELLIEN, La France pendant la seconde guerre mondiale, Atlas historique, éd. Fayard et Ministère de la Défense, 2010, 333 p. Des synthèses, des chiffres, des cartes, des infographies : l’état des forces au 10 mai 1940, la bataille du Nord, la bataille de France, le bilan de la campagne, évacuations et exode, p. 38-47.

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