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Les jours de juin 40

Récits des témoins, réunis par René Rioul

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Guy ROBERT (27 ans), un chasseur à pied isolé parvient à rejoindre, en territoire hostile, la poche de résistance de Saint-Valery-en-Caux

Posté le 18 février 201923 mars 2019 par R. R.

Jeune marié et père d’une petite Dominique, affecté au 19e Bataillon de Chasseurs à pied comme observateur-dessinateur, il a passé une partie de l’hiver en avant de la ligne Maginot, près de Metz, puis dans l’Aisne, près de Montcornet. Ensuite, avec ses camarades, il prend le chemin de Narvik sur le paquebot Pasteur. Cette expédition en Norvège tourne court. Survient la nouvelle de l’offensive allemande, le 10 mai, et le navire, abandonnant à leur sort les troupes qui ont déjà débarqué, repart au plus vite pour le port d’où il était venu. L’heure est à la défense acharnée du territoire national. « Notre retour à Brest n’est pas aussi triomphant que le départ ! Pas de musique ! » Embarquement immédiat, dans des wagons à bestiaux, direction Les Mureaux (Yvelines), à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Paris.

Là, le bataillon se positionne en défense autour de l’usine Potez (fabrique d’avions militaires), menacée de bombardement. « Comme observateur, je m’installe en haut d’une vieille tour et je scrute le ciel ». Effectivement, le 3 juin (le même jour que l’usine Citroën de Paris), les Mureaux sont bombardés. L’observateur sur son perchoir est bien secoué. Mais il se demande si noter de là-haut les impacts des bombes sur un croquis a une quelconque utilité !

La montée en ligne

Le 4 juin à la nuit, des cars Citroën conduisent le bataillon, « tous feux éteints », dans la Somme. « Nous restons silencieux, fusil entre les jambes, les cartouchières garnies. » Ils ne le savent peut-être pas, mais à ce moment-là, la bataille d’Abbeville, une trentaine de kilomètres plus au nord, est déjà perdue et terminée depuis trois jours. Plus question de déloger les Allemands de leurs positions, tout ce qu’on peut espérer, c’est de les retarder. « Au petit matin […], en descendant des cars, des avions de chasse mitraillent notre convoi ». Survient un petit avion français qui engage seul le combat contre les assaillants, mais qui est bientôt abattu. Les chasseurs à pied récupèrent le corps du malheureux pilote, originaire de la banlieue parisienne d’après ses papiers, dont le parachute ne s’est pas ouvert.

« Après quelques kilomètres de marche forcée, nous installons nos positions à l’orée d’un bois près de Beaucamps-le-vieux […]. Le temps est superbe, mais la colline en face est un vrai brasier ».

La colline en face est un vrai brasier (dessin G. Robert)

 

Derrière eux, donc, la vallée de la Bresle. En face, le rebord de ce qu’on appelle « le plateau d’Hornoy », tenu par le Groupe de reconnaissance divisionnaire, qui va décrocher, ses motos et ses automitrailleuses ne faisant pas le poids face aux chars allemands. Une camionnette emporte leurs blessés. Une image reste à Guy Robert : « le sang coule sous les ridelles ».

La bataille

Aux Chasseurs à pied de soutenir donc désormais le choc. « Nous occupons une ligne de front d’environ 5 km avec trois bataillons : le nôtre, le 19e au milieu du dispositif et de chaque côté le 13e et le 3e Chasseur ». Ils résistent à une attaque d’infanterie, font même quelques prisonniers, mais sont accablés sous les tirs de mortiers et de canons. Une nouvelle fois, les talents de dessinateur de Guy Robert sont mis à contribution : il trace sur un plan l’emplacement des batteries ennemies et le communique au commandant, « droit sous la mitraille avec son imperméable blanc » ; il ose lui demander pourquoi l’artillerie française ne réplique pas. Hélas, c’est qu’il n’y en a plus : le dernier caisson d’obus de 75 vient d’être vidé.

Restent les mortiers. Toute la journée du 5, « le mortier à mes côtés crache sans interruption […]. Mais la lutte est inégale […]. Le bruit déchirant des fusants qui éclatent à quelques mètres du sol dans les branches, brisant les arbres, est insupportable ». On assiste à des combats aériens, des avions sont abattus, « on ne peut distinguer s’ils sont amis ou ennemis ». Un de ses camarades, près de lui, « a eu la main emportée si vite que sur le coup il n’a même pas senti la douleur ». Le capitaine est blessé, et, de son brancard, lui indique la direction à prendre avec les éventuels survivants du 19e, puisque les deux bataillons voisins ont été enfoncés. Il faut penser que Guy Robert s’est fait remarquer par ses capacités et son caractère pour qu’on lui confie pareille mission, à lui, simple soldat.

Une fuite solitaire pareille à une évasion

« Le soir, un silence angoissant a [succédé] au tumulte. Aucun rescapé vivant, je suis vraiment seul ! Que faire ? » À tout hasard, dans la direction indiquée par le capitaine, il espère retrouver quelques camarades. Mais en fait, il n’en rencontre pas. Il ne sait pas au juste par où il passe. Il perd aussi quelque peu la notion du temps. Plus de date dans son récit et aucun moyen d’en reconstituer jusqu’à ce qu’après une semaine environ de marche, au terme d’une équipée, la plupart du temps solitaire, d’une bonne centaine de kilomètres au moins, il retrouve quelques repères, comme on le verra.

Un jour, en traversant un village, il entre dans un bistrot désert. « Derrière le comptoir […], il y a une glace ; dans cette glace, je vois un visage, le mien, je ne me reconnais pas […]. La fatigue et l’alcool que je viens de boire me font planer… »

Dessin G. Robert

« En sortant, à l’angle de la rue, j’aperçois deux hommes en noir avec un drôle d’objet qui claque entre leurs mains ». Il se rend compte brusquement qu’on lui tire dessus à la mitraillette (arme encore inconnue dans l’armée française). Leur uniforme noir est celui des équipages des chars d’assaut allemands. Par bonheur, il parvient à se mettre à l’abri et à s’enfuir. « Je continue ma route, souvent à travers champs ».

Un autre jour (ou est-ce le même ?), il entre dans une ferme isolée. « Un silence de mort y règne, la chaise du bébé près de la table me fait songer à Dominique, la soupe séchée est encore dans les assiettes ».

Robert retrouve un moment quelques camarades chasseurs

Mais voici qu’à un carrefour, il rencontre un petit groupe de chasseurs qui traînent encore la voiturette d’une mitrailleuse. Il se joint à eux. Des stukas piquent sur leur groupe, et, « accompagnés d’un bruit de sirène, lâchent leurs bombes ». Guy Robert est déplacé de deux mètres par le souffle. Mais « par miracle, personne n’est touché ». Dans le village suivant, désert, ils découvrent dans une grange un vieux camion militaire de l’autre guerre, peint en rouge, aux roues cerclées d’un bandage plein : Guy Robert se met en tête de l’utiliser, il persuade ses camarades. Ils trouvent de l’essence, parviennent à faire démarrer l’engin. C’est une vraie folie, ils attireraient bien vite l’attention sur eux, si un officier rencontré ne mettait fin à cette fantaisie.

Un peu plus tard, arrivés en vue d’une petite ville dont le narrateur a oublié le nom, ils assistent à un bombardement en règle de cette localité. Lorsqu’ils y entrent, c’est un spectacle de désolation : « dans les ruines fumantes, çà et là des corps mutilés […], cinq ou six petits corps d’enfants […]. Nous ne rencontrons qu’un seul civil, un vieillard aux yeux hagards […]. Jusque-là, je n’en voulais pas trop à l’ennemi […], mais devant l’inutilité de ce massacre, la rage me vient au cœur ». Mais ne l’écœure pas moins ce camarade qui fait main basse sur les montres d’une bijouterie sinistrée.

Le même jour, semble-t-il, ils avisent une maison isolée au milieu d’un verger et décident d’y passer la nuit. Guy Robert préfère, quant à lui, dormir en plein air sous un arbre. Dans la nuit, leur asile se retrouve au centre d’un véritable déluge d’obus. En se réveillant brutalement, notre héros découvre qu’il est seul à nouveau.

Avec les Ecossais du major général Fortune

Pour peu de temps. Cette fois, des Écossais de la 8ème armée britannique le prennent en charge dans leur véhicule. On se fait comprendre par gestes, chacun ignorant la langue de l’autre. Est-il prêt à faire le coup de feu avec eux ? Il est d’accord, naturellement, et acquiesce de la tête. Ils sont quatre, Guy Robert fera le cinquième. « À l’avant, deux hommes dont le conducteur, un bon gros souriant et sympathique ; sur le plateau, un Écossais avec son fusil-mitrailleur placé sur le toit de la cabine et pointé sur la route. » Notre chasseur prend place sur la plate-forme avec le tireur et son acolyte. L’idée de Guy Robert, et qu’il arrive à leur faire partager, est de gagner la côte et plus particulièrement Saint-Valery-en-Caux (Seine Maritime), « où j’ai entendu dire que la résistance s’organise ».

La route va droit vers la côte, à proximité de Veulettes (Seine Maritime), en suivant le cours d’une petite rivière (la Durdent). A un virage, soudain, ils se trouvent nez-à-nez avec « deux soldats vert-de-gris, fusil à la main, [qui] discutent avec une vielle dame », mais qui ouvrent le feu sur eux. Par réflexe, Guy Robert, qui a senti « sur [son] visage la chaleur du coup » riposte, et l’un des Allemands s’écroule.

Dessin G. Robert

Ses nouveaux camarades le félicitent. Au prochain carrefour, il n’a pas le temps de signifier au conducteur qu’il faut prendre à droite la direction de Saint-Valery, et non le pont qui mène, à gauche, vers le centre de Veulettes. Le véhicule s’engage à gauche, se trouve immédiatement sous le feu de la troupe qui garde le pont, et va s’encastrer dans le parapet. Les deux Écossais, dans la cabine, sont probablement tués. Guy Robert et les deux autres se jettent dans la rivière et, à l’abri du pont, se coulent entre deux eaux jusqu’à la mer. « Je regarde mes deux compagnons avec admiration, car ils ont su conserver leur équipement, casque sur la tête et fusil baïonnette au canon ; quant à moi, je n’ai plus ni casque ni fusil, seulement mes jumelles accrochées au cou et une musette ». Ils se retrouvent sur une plage de galets, se concertent, décident de continuer à la nage, et de reprendre pied un peu plus loin. Les Allemands occupent le haut de la falaise, leur tirent dessus et leur jettent des grenades. Enfin, ils trouvent un abri dans une petite grotte. Ils assistent aux tentatives des bateaux pour quitter le port de Saint-Valery, et à leur naufrage. « Des débris de toutes sortes couvrent la plage, je récupère un fusil anglais et remplis ma musette de chargeurs. » Ils font leur profit également… d’un litre de « Cap-Corse » (un spiritueux), qui leur procure une « douce euphorie », d’autant qu’ils ont le ventre vide : « Nous nous sentons de plus en plus invulnérables ».

Enfin, toujours suivant le pied des falaises, ils parviennent à Saint-Valery : « Nous trouvons là des soldats de toutes armes […]. Une activité intense règne, les artilleurs prennent position de tous côtés, des véhicules renversés gisent sur la chaussée ». Alors, ils peuvent s’accorder un peu de détente : on leur procure des gaufrettes, du cidre… « Assis sur la digue, les pieds pendants, nous nous restaurons, heureux et surpris de nous retrouver encore vivants ». On conduit Guy Robert au PC du général Berniquet, commandant la 2ème DLC, qui dirige l’ensemble des forces du camp retranché. « Je lui indique sur la carte d’État-Major les positions exactes de l’ennemi ». Guy Robert est encore là quand le général fait une courte allocution : « « Les gars, quand tout est perdu, il reste encore quelque chose à sauver, l’honneur », après quoi il donne l’ordre de contre-attaquer ». On est donc très précisément en début de soirée le 11 juin 1940, car « j’apprends quelques instants plus tard que le général a été tué dans son bureau par une rafale de mitrailleuse ». En vérité, c’est seulement le lendemain à midi, peu après la reddition de la ville au général Rommel, que le général Berniquet succombera à ses blessures.

La dernière nuit

Malgré le vacarme des tirs d’artillerie lourde et des bombardements aériens, Guy Robert épuisé s’endort d’un sommeil de plomb, « sur une petite place sous les platanes ». Très vite, des cris le réveillent : des éclats ont aveuglé un soldat près de lui. Notre chasseur trouve refuge dans le chantier d’un fabricant de pierres tombales. Un char allemand approche : des soldats écossais munis d’une arme étonnante, « une espèce de fusil tout métallique à gros calibre », parviennent à couper ses chenilles, puis à incendier avec une bouteille d’essence le char qui s’est mis à tourner sur lui-même. – Tiens, un cocktail Molotov, à cette époque, déjà ? Mais oui, cette arme anti-char a été utilisée pour la première fois pendant la guerre d’Espagne. Guy Robert fait « le coup de feu, allongé sur l’aile d’une vieille voiture ». Chose vue, sur cette aile de voiture : « un portefeuille enveloppé dans un caillot de sang » Une autre image lui restera : dans le fossé tout à côté, « une fillette apeurée ».

La nuit vient. Et il pleut.  Guy Robert trouve refuge dans un hangar. Un officier britannique s’étonne qu’il se serve d’une arme appartenant à l’Armée de sa Majesté. « Outré, je [la] lui jette dans les bras. » Au matin, tout est fini, les Britanniques portent des mouchoirs à leur fusil, en guise de drapeaux blancs. Les hommes en noir, le torse dépassant de la tourelle de leurs chars, prennent possession de la ville. Mais un détachement de fantassins rend les honneurs aux vaincus. « Le Maréchal [Rommel] est de cette vieille école qui apprécie le courage !… »

Pour Guy et ses camarades prisonniers, une longue marche commence. Il passe par Lille. En Belgique, il plonge dans un champ d’avoine, sur le bord de la route et, avec la complicité de civils flamands, parvient à s’évader. Le 14 juillet, il aura réussi le tour de force de rentrer à Épinal, chez lui, sain et sauf, chance qu’il attribue « à la relique de la petite Thérèse que ma mère a voulu que je porte au cou » : elle a déjà sauvé son père, en 14-18.

Guy Robert (1913-…), Un Français ordinaire, chasseur malgré lui… dans la drôle de guerre [APA 1926], 76 p. manuscrites, dessins de l’auteur, mai-juin 40 pp. 19-30. – En septembre 1944, il fait partie du maquis de Grandrupt (Vosges). Celui-ci est encerclé, mais cette fois encore, Guy Robert parvient à s’échapper. La répression est terrible. Bien qu’ils se soient rendus sous la condition d’être traités en prisonniers de guerre, les maquisards sont envoyés dans un camp de déportation dont beaucoup ne reviendront pas.

4 avis sur “Guy ROBERT (27 ans), un chasseur à pied isolé parvient à rejoindre, en territoire hostile, la poche de résistance de Saint-Valery-en-Caux”

  1. Anne-Marie BEZAIN dit :
    25 février 2019 à 9 h 57 min

    Super, les dessins.

    Répondre
    1. R. R. dit :
      8 mai 2019 à 9 h 34 min

      En effet, Guy Robert était un excellent dessinateur. Pendant sa folle équipée de juin 40, sa hantise est d’être fait prisonnier avec « une musette remplie de croquis insultants représentant le Führer »…

      Répondre
  2. Henri dit :
    12 septembre 2019 à 13 h 54 min

    J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre site internet et tout particulièrement l’article sur Guy Robert et son équipée près de Veulettes-sur-Mer.
    J’ai essayé de trouver et d’acheter son ouvrage afin de le lire : « Un Français ordinaire: Chasseur malgré lui dans la drôle de guerre ». Cependant, il est tout simplement introuvable. Le seul lien vers le site Amazon ne permet pas d’acheter l’ouvrage. Avez-vous un idée pour accéder à cet ouvrage?

    Répondre
    1. R. R. dit :
      12 septembre 2019 à 18 h 38 min

      Merci pour votre appréciation.
      A la fin de chaque témoignage, sa source est clairement indiquée. Lorsqu’il s’agit, comme ici, d’un texte inédit déposé dans les archives de l’Association pour l’Autobiographie, reconnaissable au sigle « APA » suivi du numéro d’inventaire, il est consultable sur rendez-vous au siège de l’Association, 19 rue René Panhard, Ambérieu-en-Bugey (Ain). Voir la rubrique « constitution du corpus » et le site de l’APA : https://autobiographie.sitapa.org,

      Répondre

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